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Parlons Politique !
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La France doit elle sortir du dogme classique de la droite contre la gauche ?

La France doit elle sortir du dogme classique de la droite contre la gauche ?

A l'heure actuelle, beaucoup d'entre nous réfléchissent encore pour quels candidats ils voteront le 23 avril prochain. Néanmoins, il est clair que ceux qui ont été en place les dix dernières années ne sauront être crédible face à un bilan excécrable et dans la mise en place d'un statut quo dans la politique.

Cela se voit dans la majorité comme dans l'opposition : les différents partis pensant avant tout à leur idéologie, leur dogmes, leurs fondamentaux, avant de penser à ce qui intéresse les Français.  Que veulent-ils, concrétement ?

Il semblerait que les hommes politiques de gauche et de droite n'arrivent pas à décrypter ni à entendre les messages de leurs concitoyens, au gré d'idéologie de plus en plus dérivée d' hypocrisie dogmatique. Cela a tout naturellement plusieurs conséquences : succès des extrêmes, hausse de l'abstentions et manque de confiance en la démocratie.

Ils ne faut pas prendre les Français pour des imbéciles : ils savent très bien, selon leurs préoccupations, ce qui va et ce qui ne va pas dans le pays. Ils ont très bien compris les blocages qui les entourent, fesant monter un soucis de désespoir de plus en plus important. Cette quête est emportée par une vague de popularité des extrêmes. On espère que cela reste un vague, néanmoins il faut que les Français comprenne qu'on les prend pour des imbéciles dans les partis extrémistes concernés.

Les partis traditionnels font en sorte, pour que tout se finisse à peu près bien, que des compromis aient lieu. Malgré la bonne volonté, faut il une demi-mesure pour bien faire les choses? 

La volonté collective française est de changer les choses, étant donné que nous sommes ancrés dans des prises de décisions qui n'éxecutent seulement des philosophies politiques passéistes n'ayant plus comme seul objectif le court et le moyen terme de la survie d'eux-mêmes, celui de la volonté de gouverner. On ne peut pas incarner le changement, le vouloir maintenant, sans même repenser le changement dans la façon de penser.

Pour voir ce que veulent les Français, nous sommes allés voir une étude IFOP de 2015 à ce sujet. On note, tout d'abord, un chiffre frappant : 56% des Français pensent que la démocratie ne fonctionnne plus tel quel. En y ajoutant les 45% de souhait de votes extrémistes, on voit que le système dans son ensemble doit être repensé.

Les Français souhaitent également que bons nombres de sujets soient davantage abordés dans le débat public, pour la plupart ignorés ou pas assez mis en lumière par le hommes aux pouvoirs. L'agriculture, l'écologie, l'emploi, l'Europe et la sécurité sont des  thématiques mis en lumière par le quotidien de nos concitoyens : néanmoins, l'offre politique traditionnelle ne permet pas pour l'instant de hausser le débat à ce sujet et donc de laissser les choses en place, tels quelles.

Quelle offre peut-on suivre, doit-on être victime du système actuel ?

Néanmoins, différentes offres plutôt progressiste de notre pays font en sorte que l'espoir d'une France.

Tout d'abord, prenons le plus âgé d'entre eux : Alain Juppé. Malgré un âge avancé, il souhaite " créer un nouvel état d'esprit en un seul mendat présidentiel", tout en ayant la confiance de tous pour agir dans un pays en difficulté. Voulant remettre en place le débat de société pour réformer le pays, sa démarche parait néanmoins intéressante. Deux critiques peuvent lui être attribués : d'une part, son parti. Symbole de sarkozysme et de la malhonnêteté, il serait difficile d'obtenir plus d'un tiers des suffrages exprimés lorsque qu'on représente un parti dont on est soi-même rebelle de la doctrine fondamentale.

Une autre offre est celle d'Emmanuel Macron, jeune leader charismatique du mouvement En Marche. Ce mouvement souhaite révolutionner la politique telle quelle est aujourd'hui. Pour vous  la faire courte, le mouvement souhaite relancer la démocratie et repenser un modèle dans lequel le paysage politique doit être repensé de façon dynamique à la hauteur des demandes d'aujourd'hui. Néanmoins un reproche est fait sur le compte de Monsieur Macron : il serait pas assez inexpérimenté et trop axé dans le milieu bancaire. Cela va à l'encontre de ce fameux système qui veut faire de la politique une profession réglementée dans la quelle seul un certain milieu peut se confronter au pouvoir et aux décisions, sans même avoir pu travailler dans le monde dit "réel" dans lequel la majorité des citoyens vivent.

Néanmoins, l'offre progressiste permet aujourd'hui de repenser la politique actuelle à travers ses limites et ses difficultés à faire le "changement" que notre cher Président nous a fait croire il y a bientôt 5 ans.

Peut-être que le concept de la disruption politique portera ses fruits : face aux enjeux du XXIème siècle, des dogmes du XXème qui ont montrés des failles et des limites peuvent-ils survivre à une transformation permanente du monde qui met la France dans une remise en cause perpétuelle de ses actions et des décisions prises pour retrouver un pays fort dans le cours de l'histoire.